Créé le 24/12/2011 à 12h29 -- Mis à jour le 25/12/2011 à 13h30
ENQUÊTE - Selon le procureur de Chaumont...
L'hypothèse accidentelle était privilégiée dimanche par les enquêteurs après l'autopsie du corps du petit Enzo, disparu jeudi à Harréville-les-Chanteurs (Haute-Marne) et retrouvé mort samedi dans la Meuse, a indiqué à l'AFP le procureur de Chaumont.
«L'autopsie du corps a été effectuée ce (dimanche) matin. Elle n'a révélé aucune trace de violence, ni de choc extérieur, avec un véhicule par exemple. Aucun signe d'agression sexuelle et aucune marque d'empoignement, qui aurait pu indiquer que l'enfant aurait pu être poussé, n'ont été détectés», a déclaré François Prélot, le procureur de Chaumont.
«L"hypothèse privilégiée est donc celle d'un décès accidentel consécutif à une chute dans la rivière», a ajouté François Prélot, qui a assisté à l'autopsie pratiquée à l'institut médico-légal de Dijon.
Le procureur a toutefois indiqué que l'enquête se poursuivait.
Le petit Enzo, âgé de deux ans, avait été porté disparu jeudi en fin d'après-midi. Il avait échappé à la vigilance de sa mère, gérante d'un dépôt-vente à Harréville-les-Chanteurs, village de 300 habitants. Il avait l'habitude de circuler entre le magasin de sa mère et le garage de son grand-père, situé juste à côté.
Une enquête pour disparition inquiétante avait alors été ouverte.
Vendredi, trois chiens renifleurs avaient remonté la piste du petit garçon jusqu'à un pont enjambant la Meuse à quelques centaines de mètres du magasin.
Le corps du garçonnet, qui portait encore son anorak bleu orné d'un motif du dessin animé «Cars», avait finalement été retrouvé samedi à 400 mètres en aval de ce pont, après plus de 36 heures de recherches qui avaient mobilisé jusqu'à 150 gendarmes, ainsi que pompiers et habitants du village.
La famille d'Enzo a été prise en charge par une cellule de crise psychologique.